Plus de 60 cyclistes de tous poils ont répondu présents à l'appel de SDNM pour venir à Cattenom, ce samedi, afficher et crier haut et fort leur opposition à la centrale Nucléaire à l'occasion de la "Fête de la nature" organisée par la centrale la semaine prochaine.
Venus de Metz avec l'association Metz à vélo, de Nancy en TER et vélo et
même de Saarbrück pour la plus vaillante des opposantes qui a rallié le
picnic en 5 heures sur son valeureux vélo de ville, les adeptes de la "petite reine"n'ont pas ménagé leurs efforts, mais ont semble t'il aussi pris beaucoup de plaisir par ce bel.....
non loin des bords de la Moselle, sur les aires de jeux mises à disposition par la municipalité,... c'est un peloton de bicyclettes en tout genre, allant du tandem à la trottinette et au vélo couché et même au vélo caréné qui a rejoint la CNPE de Cattenom escorté des motards de la gendarmerie.
Bonjour à
tous, individuels, membres d’associations et de forces politiques responsables.
Merci de
tout cœur de votre présence ici pour exprimer à l’initiative de l’association
« Sortons Du Nucléaire Moselle » votre opposition à toute forme
d’industrie nucléaire, civile et militaire.
Merci aussi
d’avoir adhérer à cette convergence à vélo qui revêt un caractère hautement
symbolique en terme de déplacement doux, alors que dans une semaine se tiendra
ici ce que le CNPE de Cattenom ose appeler « fête de la nature » et
qui fait partie de toute la panoplie de la propagande que mène EDF pour verdir
de développement durable et rendre vertueuse cette saloperie d’industrie
nucléaire capable de nous pourrir la vie pour des millénaires.
Nous sommes
ici parce que nous sommes indignés. Indignés de voir avec quel mépris, quelle
suffisance et quelle arrogance, AREVA, EDF, les politiques des partis dominants
ainsi qu’avec eux, les grands médias, imposent à nos vies et nos consciences,
l’idée qu’en France et que partout ailleurs, un monde sans nucléaire est
impossible !
Nous sommes
ici parce que nous refusons cette dictature et ce modèle énergétique des
nucléocrates.
Nous sommes
ici comme représentants d’une France majoritairement anti-nucléaire à qui l’on a
jamais donné aucune possibilité d’expression démocratique. A qui l’on refuse le
droit légitime de s’engager exclusivement vers d’autres formes de productions énergétiques
s’appuyant d’abord sur l’économie et la sobriété de la consommation.
Nous sommes
ici parce qu’après les catastrophes de Three Milles Island, Tchernobyl et
Fukushima, la France n’a toujours pas tiré la leçon raisonnable qui serait
d’arrêter ses centrales nucléaires, seule attitude intelligente garantissant à
100% l’absence d’accidents majeurs.
Nous sommes
ici pour dire qu’Il n’est plus tenable de jouer avec la santé et la vie de
millions de personnes sous couvert d’une pseudo indépendance énergétique. Pseudo
indépendance énergétique qui nous fait piller le Niger depuis des décennies.
Rappelons que ce pays, parmi les plus pauvres au monde connaissait en 2009 un
PIB 5 fois inférieur au Chiffre d’affaires de la société AREVA.
Nous sommes
ici parce qu’en matière d’industrie Nucléaire, les profits et les intérêts privés
priment sur la santé. Pas plus tard que le 7 mai, 10 salariés d’une entreprise
de sous-traitance affectés à des travaux de maintenance sur le réacteur 2 de la
centrale de Cattenom ont déclenché l’alarme du détecteur de contamination à la
sortie du chantier. Le directeur de la centrale assure que « cet événement n’est pas très significatif. C’est un niveau très
faible, en dessous de tous les seuils ». Qu’on se le dise, Jugé donc « Très faible » cet événement est
néanmoins assez fort pour être signalé par le détecteur.
Il est clair
qu’en matière de nucléaire, la transparence et l’objectivité de l’information
ont été et sont toujours bafouées. Toutes les expériences passées et actuelles,
de Tchernobyl à Fukushima s ans oublier tous les essais atomiques militaires
nous prouvent que la rétention et le mensonge, le déni et l’opacité ainsi que
la minimisation des risques et des incidents sont des constantes de la Nucléocratie.
Une
catastrophe planétaire est en cours qui ne fait que commencer: celle de
Fukushima….mais la France et le
gouvernement Hollande regardent ailleurs.
Il est des
villes au Japon comme celle de Koriyama, située comme la ville de Metz à 50kms
des réacteurs où, les enfants de 3 à 5 ans n’ont l’autorisation de sortir qu’ ½
heure par jour et seulement 15’ pour ceux de moins de 3 ans.
Qui plus
est, à une centaine de kms d’ici, le démentiel projet CIGEO d’enfouissement des
déchets hautement radioactifs à Bure fera de la Lorraine un des plus
grands sanctuaires nucléarisé au monde.
La France souhaite en faire une vitrine pour légitimer la poursuite des
programmes nucléaires et la gestion des déchets dans le monde entier. Ce projet
est un prolongement direct et logique de la folie nucléaire dans laquelle la
France s’est engagée. C’est en plus un projet extrêmement coûteux évalué à 1 million d’€ par jour
pendant 100 ans.
Nous sommes
ici parce que nous refusons toutes ces folies industrielles et
financières.
Nous sommes
ici pour dire que le nucléaire est une impasse et qu’il est grand temps de se
tourner résolument vers d’autres alternatives saines, raisonnables et durables.
Nous sommes
ici pour dire que nous refusons le consumérisme énergétique débridé
Nous sommes
ici parce que après nous avoir imposé le « tout électrique » en terme
de chauffage, nous refusons le « tout électrique « avec la bagnole
Nous sommes
ici pour dire que nous ne sommes pas pour le retour à la bougie mais que la
roulette russe à la Française n’en vaut pas la chandelle !
Nous sommes
ici pour demander l’arrêt du nucléaire en France. Plus nous attendons, plus les
risques augmentent !
Nous sommes
ici pour dire : STOP CATTENOM…CATTENOM BASTA ..CATENOM, CA SUFFIT,
CATTENOM NON MERCI CATTENON NEE MERCI
CATTENOM NEIN DANKE, ARRETONS
CATTENOM…AU PLUS VITE !
avant que les Bure Haleurs ne détendent la situation par quelques chansons festives et humanistes dont ils ont le secret.
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