mercredi 19 juin 2013

Débat public de Nancy annulé ou reporté....

Sans doute avec la complicité et/ou l'accord de l'ANDRA, la commission Nationale du débat public à décidé de suspendre la réunion publique de Nancy ce jeudi 20 juin 2013.
Les 200 "hurluberlus" cités comme tel par la vice présidente de la commission auront donc un peu plus de temps pour élaborer eux aussi des stratégies d'opposition à ce débat qui fait presque l'unanimité dans son Boycottage.

Lire aussi  ci contre un entretien de SDNM paru dans "Le Quotidien"(page grande région) ce mercredi 19 juin.
          "CIGEO, un projet démentiel"










 

mardi 18 juin 2013

Bar le Duc: Nouveau débat public avorté



Le second débat public sur le projet CIGEO a fait un nouveau flop sous la poussée des opposants à ce projet déraisonnable sur le plan financier et inacceptable tant sur le plan de sa déontologie démocratique que sur un plan purement humaniste.                                      
A l'entrée de la salle, une fouille minutieuse..

 Les membres de l'Andra avaient pris place, non sur l'estrade, mais au 1er rang du public afin de calmer le jeu....

 (Photo prise avant le début du débat)









Après 45 minutes de tumulte ininterrompu et entretenu par la majorité des présents tout le monde s'est retrouvé sur le parking de la hall des brasseries.



Après une dizaine de minutes passées dans la salle avec les membres de la commission restés à l'intérieur, il en est ressorti encadré de gardes du corps sous les invectives des présents.










vendredi 14 juin 2013

LA VERITE SUR L'INCENDIE A CATTENOM vendredi 7 Juin

 D'abord cette vidéo impressionnante de l'incendie du transformateur:

https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=5CEhwBRnIjg#!

Ensuite,
 Gabi de Trêves a contacté l'expert Dieter Majer pour lui demander son  avis sur l'incendie de vendredi 7 juin. Je vous traduis sa réponse. Dieter Majer, avant sa retraite en mai 2011, était responsable au  ministère fédéral de l'environnement pour les questions de sécurité liées au nucléaire, et par là le plus haut expert technique au niveau  fédéral. Il a également évalué la centrale de Cattenom (Stress test) à  la demande des gouvernements de Rhénanie-Palatinat, de Sarre, et du  Grand-Duché du Luxembourg.

 "Merci pour votre e-mail, qui me permet d'établir exactement à quel  point l'incendie de Cattenom a été ou non inoffensif. C'est un exemple  de plus, qui montre à quel point EDF trompe le public. D'après mes informations, le transformateur principal a brûlé. Du fait  de cet incendie, le réacteur a été déconnecté du réseau. Les  installations de refroidissement du réacteur ne pouvaient de ce fait  plus être alimentées par le courant du réseau. Pour maintenir un  refroidissement sûr, le réacteur a donc été branché sur une autre  source d'électricité, ce qui signifie toujours un plus grand risque de  panne ou d'accident. Ainsi, l'incendie du transformateur n'a en aucun  cas été un événement sans gravité sur le plan de la sécurité. On ne sait pas encore si, lors de l'arrêt d'urgence,  l'état du  réacteur n'a pas évolué de manière imprévue ; on ne le saura que  lorsque le déroulement exact de l'incident sera connu. Ces  informations supplémentaires n'ont pour l'instant pas été données par  EDF et l'ASN. L'incendie du transformateur signifie que celui-ci a été mal  entretenu. De tels feux sont provoqués par des fuites d'huile avec des  arcs électriques. En 2007, la centrale de Krümmel a connu un incendie semblable.  L'enquête que j'avais alors menée a montré que des problèmes  importants de sécurité lors de la  mise en route du réacteur sont  apparus du fait de cet incendie. La centrale de Krümmel n'a cependant  pas été fermée à cause de cet incendie. Si vous avez d'autres questions, je suis prêt à y répondre dans la  mesure des informations dont je dispose.
 Dieter Majer"
Lire aussi dans la marge les publications du R.L et le complément d'info ci dessous venant de Trèves.

L'incendie de Cattenom, à la différence des 4 pannes de 2013 et des  38 pannes de 2012 qui sont restées invisibles, a clairement montré le danger permanent pour la population de la région. On ne sait toujours
pas exactement ce qui s'est passé, et donc, par exemple si des rejets  toxiques de dérivés chlorés et de dioxine ont été émis, ou si les  feux de câbles ont atteint la partie nucléaire.Les responsables de Cattenomont très vite annoncé la fin de l'alerte.Lors de la seconde panne de transformateur, quelques jours après  l'incendie, il n'y avait toujours pas d'explication ou  d'éclaircissement, à part l'habituel "pas de danger pour la population".

lundi 10 juin 2013

DEBAT PUBLIC/ CA SE DURCIT !

La réunion publique de Bar le Duc est reportée au  lundi 17 juin



REPUBLICAIN LORRAIN - 07/06/2013
ENVIRONNEMENT enfouissement des déchets nucléaires
Bure : les réunions publiques auront lieu coûte que coûte    
La Commission du débat public a engagé, hier, le bras de fer avec les opposants au projet Cigéo. Elle tient à ce que les treize réunions restantes aient lieu. En proposant des aménagements. Et en utilisant la force s’il le faut.

« Il faut que les réunions publiques aient lieu. » Voilà le message qu’ont martelé, hier à Bar-le-Duc, les membres de la Commission nationale du débat public (CNDP), au sortir d’une réunion de crise qui rassemblait toutes les forces vives concernées par le débat sur Cigéo, ce centre d’enfouissement des déchets nucléaires prévu pour 2025 en Meuse et Haute-Marne. « Il y avait des élus, des organisations professionnelles ou syndicales, une association d’opposants. Ces gens-là ont une légitimité et demandent à ce que ce débat se tienne », a détaillé Claude Bernet, qui préside la Commission particulière sur Cigéo. « Ce débat, c’est une trêve, un moment sacré en démocrati e. Nous devons pouvoir recueillir d’autres expressions que celles reçues par internet », ont ajouté Jacques Archimbaud et Laurence Monnoyer-Smith, vice-présidents de la CNDP.

Là où le bât blesse, c’est que les autres associations – les plus radicalement opposées à ce débat – avaient décliné l’invitation à la conciliation d’hier. Après avoir obtenu l’annulation de la première réunion le 23 mai à Bure et le report des deux suivantes, elles restent sur la même ligne de conduite et continuent à appeler au boycott actif. À commencer par la prochaine réunion publique, programmée finalement lundi 17 juin à Bar-le-Duc. Elle s’annonce particulièrement chaude. Pour la simple et bonne raison que les organisateurs déclarent vouloir passer par la force si besoin. « Nous prendrons les moyens nécessaires pour que les personnes qui ont l’intention de la perturber ne puissent pas le faire. Nous les inviterons à sortir et appelons les personnes qui soutiennent ce débat à nous aider à le mener », préviennent les membres de la CNDP. Autant dire que l’accueil s’annonce musclé.
De nouvelles règles

Un durcissement de ton facile à expliquer. L’enjeu va bien au-delà de Cigéo. Il s’agit de sauver le soldat « débat public ». « S’il n’avait pas lieu, on irait vers des blocages institutionnels très graves sachant que les débats qui nous attendent par la suite porteront sur les OGM ou le gaz de schiste. On ne peut pas se replier sur une gouvernance où le citoyen n’a plus la parole », a souligné la CNDP.

Pour y parvenir, hormis la force, la Commission propose diverses mesures. L’ordre de parole des réunions sera revu, priorité étant donnée à l’expression du public. Autre souhait : faire intervenir à la tribune des experts contradictoires et pas uniquement le porteur de projet, l’Andra (Agence de gestion des déchets nucléaires). Les réunions seront aussi retransmises en direct sur le site internet du débat. Il est également question d’expérimenter « des formes nouvelles d’écoute », en organisant notamment, en plus des treize réunions qui restent à tenir, une ribambelle de petites rencontres locales. La CNDP se dit enfin prête à reconsidérer le calendrier pour réussir à instaurer ce dialogue avec le public. Elle a enfin tenu à rappeler l’importance de ce débat que les opposants disent truqué : « La décision politique finale n’est pas acquise. Y aura-t-il un Cigéo ou pas ? La question reste ouverte. »
Philippe MARQUE.